Traité des animaux, par de Condillac

"L’animal, suivant ces principes, voit d’abord tout en lui-même, parce que les images des objets sont dans ses yeux. Or, M. de B. conviendra sans doute que les images tracées par les rayons de lumiere, ne sont que des ébranlemens produits dans le nerf optique, comme les sensations de l’odorat ne sont que des ébranlemens produits dans le nerf qui est le siège des odeurs. Nous pouvons donc substituer les ébranlemens aux images ; et raisonnant sur l’odorat comme il a fait sur la vue, nous dirons que les ébranlemens ne sont que dans le nez, et que par conséquent l’animal ne sent qu’en lui-même tous les objets odoriférans."
Traité des animaux, par de Condillac, 1755, http://bit.ly/jC7AXJ